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Underproject° textes

24 octobre 2006

Automne ...

"Automne" J'ai pointé le nez à la fenêtre et, voyant la pluie qui commençait à dessiner de fins liserais dans le ciel (ce jolie ciel gris d'automne), je me suis empressé d'enfiler mon plus beau cirer pour aller goûter aux joies de la saison. Une fois dehors, je fus immédiatement immergé dans un microcosme. L'instant était parfait, à commencer par cette odeur qui remontait des feuilles mortes aux milles couleurs jonchants le sol, mélangées à la mousse caractéristique des forêts de la région. Il y avait aussi les innombrables gouttes de pluie qui perlaient le long de mes cheveux, puis de mes manches, pour enfin venir se meurtrir sur le dessus de mes souliers. La lumière de cette journée automnale était étrange; à la frontière du jour et de la nuit, elle conférait aux éléments naturels tels, les arbres, les racines, et les rochers, un caractère singulier. Toute cette nature environnante, là sous mes yeux, n'avais de cesse de me rappeler l'interminable goût sucré de la vie et de son infime durée. S'en suivit soudain un reflex aussi impulsif que jouissif: je me jetais au sol, et commençais à me rouler sur cet interminable tapis de feuilles dans lequel se battaient les tons rose-orangés ... C'est précisément à cet instant que je me suis mis à éprouver cette enivrante sensation, qui vous prend et ne vous lâche plus; cette sensation d'être terriblement vivant, et de ressentir chaque vibration la plus infime et intime de ce lieu.
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21 août 2006

Solitude ...

Silencieuse et discrète mais pourtant si présente
Oh! Sensation étrange qui parcourt mon être
L’immensité de ton gouffre me hante et me tente
Infernale châtiment tu me fais disparaître…...

Ténébreuse, pesante, ton langage est mon silence
Une à une tes paroles me vident et me font peur
De ces sanglots muets naissent nombre de souffrances
Et pourtant solitude, tu es comme ma sœur…

 

21 août 2006

Un jour peut - être ...

« Un jour peut être je me réveillerais, alors ce jour là il y aura une étoile qui brillera légèrement plus que les autres dans ce vaste ciel nocturne. Et d'un seul coup tout le petit monde qui s'élève au dessus de ma tête se mettra en mouvement. Les étoiles, à commencer par celle qui illumine le plus cette soirée, se mettront à tournoyer encore et encore, de plus en plus vite, jusqu'à l'épuisement le plus incompréhensible qui soit. Et du haut de ma qualité "d'homme", voyant ce balais aussi terrifiant qu'apaisant, je me sentirai alors tout petit, aussi petit que la plus infime particule de l'univers, comme un minuscule voilier perdu au milieu d'un océan immense cherchant désespérément la lueur du phare...Et c’est ainsi que les années passent, le silence s'installe peu à peu entre les hommes, et du jour au lendemain sans même avoir eu le temps de s'en apercevoir on a beaucoup grandi, on s'approche inexorablement de l’âge adulte, et ça y est enfin : On est adulte, vous savez ce genre de "grandes personnes qui on d'abords étaient de simples petits enfants, mais hélas qui bien souvent pour beaucoup d'entre elles l’oublie, et c bien dommage". C'est exactement cela qui contribue à la tristesse du monde moderne, les hommes n'ont plus de but contrairement au enfants qui eux : rêve. Essayez mais même par tous les moyens qui soient vous ne pourrait jamais l'empêcher de rêver, c'est dans sa nature. Il est triste de constater qu'avec les années l'homme perd cette faculté qu'est celle du rêve. Un jours une personne à dis la phrase suivante : "Nous somme fait de l'étoffe de nos rêves", elle avait bien résumé le problème, en effet sans le rêve il est manifeste que notre existence ne serait que vaine...»

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